François MANNIG
Architecte DE | Master DRAQ
Auditorium
Curitiba [Brésil]
2011
![]() UFPR 1980, 1997, 2011, 2014 | ![]() | ![]() Plein | vide |
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![]() Compisition, alignement | ![]() Front bâti | ![]() Circulation piétonne structurante |
![]() Implantation nouvelle | ![]() 7 INTENTION + PLACE.jpgCréation d'une place centrale | ![]() Accès hiérarchisés |
![]() Minéral | Végétal | ![]() Végétation | ![]() Accès majeurs du site |
![]() Plan masse | ![]() 11 CORTA LONGITUDINAL 200e_edited.jpgCoupe longitudinale | ![]() Élévation ouest |
![]() Élévation sud | ![]() | ![]() Plan masse |
![]() Rez-de-jardin | ![]() Rez-de-chaussée | ![]() Plan balcon |
![]() Plan technique | ![]() Plan atelier |
Un nouveau lieu de rencontre au cœur de l'université polytechnique de Curitiba
Située à 934 mètres d’altitude, sur le piémont de la Serra do Curitiba est une des grandes villes du sud brésilien où le niveau d’éducation est le plus élevé. L’Université Publique du Parana (UFPR) se répartit entre plusieurs sites majeurs à travers la métropole. Le Centre Polytechnique (campus III) prend place au sein du plus grand complexe universitaire coupé par la principale route du pays (BR-116), qui rejoint les principales villes du littoral brésilien (de Fortaleza à Porto Alegre) sur près de 4 400 km. Cet encrage métropolitain est également un avant-poste symbolique qui tend à promouvoir les infrastructures culturelles de la ville.
USAGES
Le monde universitaire doit être un univers fait de curiosité et de rencontres en tous genres pour questionner ce qui fait société à travers tous les champs disciplinaires mais aussi les interactions entre les citoyens d’un village qu’on appelle aujourd’hui « GLOBAL ». Bien que la dématérialisation du savoir et le développement d’internet ait favorisé la communication entre des citoyens de tous les pays, on constate aujourd’hui un engouement accru pour les débats citoyens et les rencontres entre professionnels, chercheurs et néophytes. Or aujourd’hui, les institutions et les lieux/espaces publics semblent manquer de ces nouveaux lieux d’échange. Ainsi, au sein même du campus de l’UFPR, l’organisation spatiale et architecturale très rationnelle est bien souvent déconnectée de l’espace civique et des nombreux acteurs qui font, chacun de leur côté, la ville.
CONTEXTE
Les différents éléments architecturaux du campus du Centre Polytechnique s’organisent sur une maille orthogonale qui dessert les différents départements eux-mêmes connectés via des passerelles fermées qui relient ainsi 15 bâtiments de langage simple et répétitif. Or, la parcelle qui accueille mon projet est marquée par une topographie qui relie l’esplanade du bâtiment administratif aux bâtiments d’enseignement, en contrebas. De plus, elle fait face à une esplanade verte autour de laquelle s’organise différents programmes dédiés aux étudiants (restaurant universitaire et locaux associatifs)
Le projet se veut être une interface entre la place publique haute en devenir et l’esplanade plus récréative en contrebas. Sa position stratégique est donc en plein cœur des espaces civiques, facilement accessible depuis le reste de la ville (BR-16 et BR-277) et veut être un nouveau symbole du monde universitaire et culturel.
PROGRAMME
Le projet travaille donc à la fois des programmes clairement définis tels que l’auditorium et le café/librairie public et les ateliers/expositions mais souhaite également aménager de nouveaux espaces paysagers bordant l’édifice et la place principale, au pieds du bâtiment administratif qui est la porte d’entrée principale du complexe.
IMPLANTATION
L’implantation du bâtiment est déterminée par le contexte environnant de l’université, des édifices existants mais aussi des espaces ouverts et de liaisons piétonnes qui donnent une cohérence d’ensemble pour les différents usages et temporalités du Centre Polytechnique.
Le bâtiment compact est une interface entre les deux niveaux haut et bas du campus. Tandis que l’auditorium se donne à voir depuis la place publique (entrée), le café/librairie est en partie basse, à la fois ouvert sur le paysage et dans la continuité des espaces estudiantins (esplanade, associations…). L’imperméabilisation du sol est réduite au minimum (surface bâtie) pour optimiser l’infiltration naturelle de l’eau de pluie. De son côté, la totalité de la toiture permet une récupération de l’eau pluviale pour des usages spécifiques. La végétation existante est elle-aussi préservée à son maximum.
En effet, un alignement d’arbres entoure la parcelle et permet une protection sonore à conserver. Ainsi, son écrin de verdure offre au projet une intimité où la frondaison des arbres se laisse observer jusqu’en haut du bâtiment. Enfin, situé en cœur de parcelle, le projet offre à la fois un espace végétal ensoleillé au nord (hémisphère sud) et un parvis plus urbain au sud directement lié aux circulations motorisées et aires de stationnement.